mercredi 7 octobre 2009

1 Pierre 5,10 à 14 : conclusion et salutations

Conclusion de l’épître et salutations




Ayant beaucoup parlé de la souffrance, l’apôtre Pierre tient à terminer sa lettre par une note d’espérance. Certes, la souffrance est le lot auquel doit s’attendre le chrétien. Pour qui la traverse, elle n’est en rien agréable. Mais, au delà de cet aspect, Pierre tient à ce que, en tant que enfants de Dieu, et en vertu de la puissance de Dieu qui, par la grâce, a la capacité de changer tout mal en bien, les disciples de Christ en voient les avantages. C’est pourquoi, Pierre termine sa lettre en soulignant deux réalités positives liées à la souffrance :



1ère réalité : malgré son caractère douloureux, difficile à supporter, la souffrance par laquelle passe l’enfant de Dieu, n’est, au regard de l’éternité, que passagère, momentanée. La vie chrétienne comporte des moments parfois très difficiles à passer. Mais ces moments ne résument pas toute la réalité. La fin sera pour chaque enfant de Dieu heureuse et glorieuse, quoi qu’on ait connu et traversé avant qu’elle vienne.



2ème réalité : non seulement la souffrance n’est que passagère, mais, de plus, par la puissance de Dieu, elle sert au dessein de Dieu qui est, pour l’enfant de Dieu, de l’amener à la ressemblance de Jésus-Christ. Elle est ainsi l’outil que le Dieu de toute grâce utilise pour affermir, former et perfectionner le chrétien : 1 Pier 4,1-2. Aussi, après avoir souffert, regardant, une fois arrivé au but, en arrière, le chrétien ne pourra-t-il que louer Dieu pour l’œuvre que Celui-ci aura réaliser en lui au travers de la souffrance.



Pierre conclut son épître en mentionnant les noms de tous ceux qui, dans son environnement, ont joué un rôle dans la rédaction de sa lettre ou sont connus de ceux à qui il s’adresse : Sylvain, qui a, pour lui, joué le rôle de secrétaire, l’église de Babylone où il se trouve (allusion possible à Rome) et Marc, qu’il appelle son fils, l’auteur de l’Evangile du même nom.



Il termine par la salutation qui est le vœu exprimé par tous ceux qui, en Christ, prient et pensent à leurs frères qui souffrent : Paix à vous tous qui êtes dans le Christ ! Paix, non forcément parce que les circonstances et l’environnement sont favorables, mais parce qu’en Lui, par Sa présence et Sa force, le repos de l’âme est possible. Que nos frères qui souffrent pour leur foi dans le monde puissent aujourd’hui le connaître !

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