jeudi 17 septembre 2009

1 Pierre 3,13 à 17 : la force du bien

La force du bien




Toujours dans le cadre de la bonne conduite dont les chrétiens doivent faire preuve pour que le témoignage qu’ils rendent à Christ soit crédible, Pierre souligne le poids de paix et d’assurance que donne à l’enfant de Dieu le fait de savoir qu’il fait le bien. Faire le bien, dit l’apôtre, n’est pas sans incidence, à la fois pour celui qui le fait comme pour ceux qui en sont témoins :
- faire le bien ôte à ceux qui nous veulent du mal la justification de leurs actes : v 13
- faire le bien apporte à nos cœurs consolation et joie, alors même que nous devons souffrir pour lui : v 14
- faire le bien nécessite pour nous que nous privilégions la seigneurie de Christ dans nos cœurs : v 15. Si Christ n’est pas le Maître de nos coeurs et de nos pensées, non seulement nous ne pouvons poursuivre dans la voie du bien, mais nous nous engageons immédiatement dans celle du mal.
- Faire le bien nous oblige à manifester envers nos contradicteurs des attitudes empreintes des vertus chrétiennes : respect, douceur : v 16a. Faire le bien n’inclut pas seulement le faire, mais l’être. ce que je suis, la façon avec laquelle je me comporte compte dans le bien autant que ce que je fais ou dis.
- Faire le bien justifie celui qui le fait et conduit à la honte ceux qui le réprouvent : v 16b. Si nous justifiés par la foi devant Dieu, ce sont nos œuvres qui justifient notre foi devant les hommes.
- Faire le bien implique enfin que nous soyons prêts à souffrir injustement : v 17

Tirant la conclusion de ce point, Pierre dira que, quelles que soient les circonstances ou les conséquences, il est dans tous les cas toujours préférable au chrétien de faire le bien. Que ce mot d’ordre soit celui qui guide notre conduite aujourd’hui !

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