samedi 19 septembre 2009

1 Pierre 3,18 à 22

Christ, notre précédent :




Reprenant le thème de la souffrance injuste, souffrance qui, selon Pierre, doit être intégrée dans les possibilités de ce qui peut nous arriver lorsqu’on s’attache à faire le bien, Pierre en justifie l’idée par l’exemple même de ce que Jésus, Celui qui, par-dessus tout et tous, a fait le bien, a vécu. Quel que soit l’angle sous lequel nous regardons notre vie ici-bas d’enfant de Dieu, Christ est et sera toujours le Référent par excellence. Il n’y a en effet rien de ce que nous pouvons connaître et traverser ici-bas, en tant que disciple de Christ, qu’Il n’ait connu avant nous.



Commençant par ce point, Pierre profite de l’occasion qui lui est donnée ici de faire référence à la mort subie par Jésus pour le dépasser et nous entraîner dans le mystère de ce qui, sur le plan invisible, s’est aussi passé en ces jours là. Il nous enseigne ici plusieurs vérités qui, semble-t-il, ne se trouvent pas, en tout cas dites aussi clairement, ailleurs :



- Pierre rappelle sur quelles bases se sont opérées la mort et la résurrection de Jésus. Il a été mis à mort quant à la chair (le corps), et rendu vivant par l’Esprit. Ce que dit Pierre ici est la doctrine biblique, officielle, enseignée par tous les apôtres sur les faits qui, au sujet du Christ, se sont produits à Pâques : Rom 1,4



- Pierre rapporte que, dans cet état de Ressuscité, peut-être dans la période intermédiaire entre résurrection et ascension, le Christ est allé proclamer Sa victoire aux esprits rebelles et en prison, membres de la première humanité postérieure à Noé. Pour quelles raisons l’a-t-Il fait : l’apôtre ne le dit pas. La seule chose que l’on peut supposer et déduire ici est qu’il devait exister en quelque sorte une attente de confirmation de ce fait parmi cette catégorie de personnes, attente qui a pris fin à ce moment-là. Les rebelles, les incrédules, tout ceux qui, au temps de Noé, se sont montrés désobéissants à Dieu et rétifs à Son appel savent désormais que le sort qui les attend est désormais scellé.



- Pierre établit un parallèle spirituel fort entre ce qui s’est produit au temps de Noé, le déluge, l’arche du salut, et ce qui a cours pour nous et tous ceux de notre temps au travers du Christ. Le salut par l’arche au travers de l’eau est une figure, dit-il, du baptême qui nous sauve, baptême qui, cependant, n’a de sens que s’il s’accompagne de la réalité spirituelle qu’il illustre : l’engagement d’une bonne conscience avec Dieu par le résurrection du Christ. Autrement dit, la certitudes de notre justification par l’œuvre de la nouvelle naissance qui nous identifie à la mort et à la résurrection de Jésus : Rom 6,3-4.



La mort et la résurrection du Christ sonnent pour tous les hommes de tous les temps, tous les esprits et les puissances célestes comme le cri de la victoire totale et définitive de Dieu sur le monde, le péché et le diable. Soyons par nos vies et notre conduite les proclamateurs associés et les témoins dans les faits de cette victoire !

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